Dépister une co-dépendance

pic_alcool_cannabis_prod_psycho_bisIl existe, en particulier, une corrélation positive avec l’alcool, dose dépendante. « Les gros fumeurs » boivent plus que « les petits fumeurs » et « les gros buveurs » fument plus que « les petits buveurs ».

De plus la présence d’un usage abusif d’alcool ou d’une dépendance rend plus difficile l’arrêt du tabac.

En présence de polyconsommation, le médecin, avec le patient, devront choisir les priorités de sevrage.

Le chlorhydrate du buproprion est contre indiqué durant le sevrage d’alcool ou le sevrage de benzodiazépine.

Arrêter un produit expose à  l’augmentation de la consommation des autres, qui devra donc être recherchée systématiquement lors du suivi.

 

Rechercher les terrains particuliers

La grossesse, une psychose, l’obésité, des traitements médicamenteux associés peuvent être des contre indications aux médicaments du sevrage.

 

Proposer une prise en charge médicamenteuse au patient en cas de dépendance physique Avérée

Si le score du Fagerström est supérieur à  2 et selon les recommandations de pratique, le médecin tiendra compte pour le choix de la thérapeutique, des facteurs suivants :

> le niveau de dépendance

> l’observance probable d’une utilisation antérieure

> les contre-indications éventuelles

> le risque de survenue d’effets indésirables

> la préférence du fumeur

Le choix entre Bupropion, traitements de substitution nicotiniques (TSN) et Varénicline ne peut être fondé sur aucun argument scientifique d’efficacité différentielle et toutes les formes galéniques de TSN ont une efficacité égale à  posologie égale.

 

En cas de dépendance sévère, de comorbidité anxiodépressive et de conduites addictives associées, l’orientation vers un tabacologue est préférable.